Par la fenêtre ouverte

Sur la rambarde bleue de cette fenêtre ouverte,

J’observe le ciel gris, qui contraste bien trop,

Avec ce bleu profond dans lequel je progresse.

J’espionne les passants, qui marchent et qui courent,

Pour attraper un bus, pour aller au travail,

Pour aller faire des courses, pour aller au ciné.

Ils piétinent les fleurs, déracinent les arbres,

La nature n’est plus là, seul le béton triomphe,

Les gaz d’échappement entravent mes poumons,

Je préfère m’envoler, vers d’autres horizons.

 

Sur la rambarde grise de cette fenêtre ouverte,

J’observe le ciel bleu qui contraste à merveille,

Avec ce gris profond, aux couleurs de mes ailes.

Je respire à nouveau, mes poumons reprennent vie,

J’observe la nature, les arbres et les fleurs,

Le soleil illumine et réchauffe mon corps,

Mais je m’ennuie un peu, loin de la vie humaine.

 

Suis-je un oiseau de villes, ou un oiseau des mers ?

Ou est-ce que la montagne me rendrait plus heureux ?

Qu’importe puisse que je peux, m’envoler ou je veux.

Je peux tout explorer, et je peux tout aimer :

L’automne à la campagne, l’hiver à la montagne,

Le printemps à la mer et l’été à la ville.

Tout est fait sur cette terre, oui, pour me satisfaire.

© Texte : Barbara Croft